Gourvennec : « On part sur un nouveau cycle, on tâtonne. Moi-même je tente beaucoup de choses »

Forcément déçu mais restant toujours dans le « politiquement correct » (comme ses prédécesseurs), Jocelyn Gourvennec est venu au micro de Laurent Brun (Foot Express) donner les raisons de la déroute bordelaise face au LOSC, ce samedi soir.
Le coach girondin s’est dit autant déçu par la manière que par le résultat : « Le résultat, évidemment, parce que perdre un match à domicile, c’est toujours une vraie contre-performance. Et la manière aussi, car on n’a pas réussi à s’imposer en première période. On avait pourtant plutôt pas mal démarré, en étant dynamique, puis on s’est fragilisé en faisant deux cadeaux à Lille ». 
Il pointe l’irrégularité du groupe comme principal défaut : « On n’a pas réussi à être constant et cette inconstance nous pénalise pendant 55 minutes, jusqu’à ce que Lille touche la barre transversale. Ensuite, on a pris le dessus, et la dernière demi-heure a été à sens unique. On a poussé et obtenu ce pénalty, qui est logique, mais on ne le marque pas. Et quand on ne saisit pas ce type d’occasion, c’est plus difficile« . 
Mais JG explique aussi que le groupe a du mal à agir directement : « Encore une fois on est juste dans la réaction. C’est un groupe qui vit bien, qui est dans l’effort quand on le corrige, mais qui a du mal à agir tout de suite. On voulait dominer et s’imposer en première période pour concrétiser, et on a encore été en difficulté là-dessus. Ce n’est pas la première fois, c’est embêtant« . 
Il tente tout de même de trouver des justifications à ces contre-performances : « C’est un groupe qui a un bon mélange de jeunes et de joueurs plus expérimentés. Mais on a besoin de plus de vécu. On part sur un nouveau cycle, on tâtonne. Moi-même je tente beaucoup de choses dans les débuts de matchs sur les compos. Un joueur intéressant sur un match ne confirme pas forcément au cours du suivant, on a du mal à être régulier. Il y a l’état d’esprit, les efforts, ça bagarre, mais là ça n’a pas souri« .  
Rien de nouveau, donc, sous le soleil bordelais. Les matchs se ressemblent d’années en années, les conférences de presse aussi…