Dall’Oglio : « On ne tient pas les 95-96 minutes d’un match »

Nouvelle réaction dijonnaise à l’issue de la défaite à Bordeaux (3/2) lors de la 14ème journée du championnat, celle de l’entraineur, Olivier Dall’Oglio, forcément navré du dénouement. Lui qui voulait que son équipe défende mieux

« On est dans une période difficile. On ne tient pas les 95-96 minutes d’un match. Il y a toujours quelque chose, que ce soit un rebond, un contre, une absence au marquage. On a aussi été obligé de sortir deux défenseurs. Ça nous a quand même pas mal déstabilisé. On a pris deux buts évitables, le premier sur une faute initiale de marquage, et après on est absent. Sur le deuxième, on perd un duel, et après on n’a plus la lucidité. C’est vraiment dommage car on fait un match correct, mais on ne parvient pas à garder le résultat.

Nous sommes tous contrariés. C’est bien de l’être, c’est normal de l’être, mais il ne faut pas analyser à chaud, ça ne sert à rien. On a besoin de bosser. Il y a des lacunes quelque part. Est-ce que c’est physique, ou mental… J’ai des indices. On aura une discussion pour avancer, parce que repartir sans rien d’ici en menant deux fois en score… On est bien conscient qu’on va jouer le maintien, mais on avait la place pour prendre un point ce soir. On manque de maturité, on le sait. Il y a un manque de concentration chez nous. Ça fait partie du bagage du footballeur professionnel. On le sait. Il faudra l’acquérir très vite.

On a fait un match solide. On avait mis un plan en place (système en 5-3-2) qui a fonctionné, mais jusqu’à une certaine limite. Après, c’est un petit peu redondant, ça devient dur à avaler de prendre des buts à la fin, c’est vraiment regrettable car on perd un nombre de points incalculables depuis le début de saison. Ce n’est pas que le hasard, c’est un problème de concentration chez nous. Malheureusement, j’ai été obligé de faire deux changements qui nous ont déstabilisés. Mais en menant 2-1 à la 88ème, je pensais qu’on pouvait ramener au moins quelque chose, un point aurait été le minimum. Tout n’était pas parfait, loin de là, le ballon nous brûlait les pieds. Je suis vraiment très amer ce soir. Quand on perd les duels, on est en danger. On n’est pas récompensé de tous nos efforts, c’est vraiment frustrant. On a un peu les boules. »