Dugarry : « Tous les Italiens avaient les cheveux longs, mais Berlusconi n’aimait pas ma tronche »

Présent sur le plateau du « Vestiaire » cette semaine, sur la chaîne SFR Sport, l’ancien attaquant des Girondins, Christophe Dugarry, a révélé avoir eu une certaine réussite d’être tombé sur des personnes ayant cru en lui au début de sa carrière. Citant, encore, Aimé Jacquet, qui l’a amené en pro au FCGB, puis en Équipe de France, « Duga » raconte aussi comme cela s’est beaucoup moins bien passé pour lui en Italie.

« De ma promotion au centre de formation, on était une vingtaine de joueurs, je suis le seul à en être sorti. On croyait en moi et en mes qualités. Aimé Jacquet, je l’ai toujours dit, croyait beaucoup en moi, il y a toujours cru. Je suis tombé sur l’homme qui croyait en mes qualités et qui voyait moins mes défauts. D’autres voyaient beaucoup plus mes défauts en revanche… C’est comme ça. Des fois, tu ne sais pas pourquoi, ça ne s’explique pas, il y a des atomes crochus, un feeling… ou une coupe de cheveux ! Je vous assure… Quand j’étais au Milan AC, et j’y suis resté un an, j’ai croisé 5 fois le président Silvio Berlusconi et il m’a dit 5 fois ‘Coupe-toi les cheveux’. Tous les Italiens avaient les cheveux longs, mais moi il n’aimait pas ma tronche. Je le voyais bien, car dès qu’on se croisait je lui disais ‘Bonjour’ et il me répondait ‘Faut te couper les cheveux’. Je pensais qu’il rigolait, donc je demande à Paolo Maldini et il me dit : ‘Nan, il rigole pas’. Pourtant, lui aussi avait les cheveux longs. Tous ! J’ai jamais compris… Le feelling n’a pas dû passer, je ne sais pas.

Si Berlusconi m’avait adoré, je serais peut-être resté, mais tout de suite j’ai senti une animosité. Et là, tu te dis  : ‘Le président ne croit pas en moi’, alors que ça se passait plutôt bien pour moi au début. J’avais marqué 6 ou 7 buts en une quinzaine de matches. Mais bon, je n’étais pas tombé sur la bonne personne, je l’ai senti tout de suite. Des fois, c’est comme ça, ça arrive, sans qu’on sache pourquoi. »