Triaud : « Ulrich m’a bluffé, et j’espère qu’il va continuer »

En conclusion de son entretien d’hier soir, sur GOLD FM, le président Triaud a été questionné sur le rôle d’Ulrich Ramé au sein de l’organigramme des Girondins. « Directeur Technique » du FCGB depuis… cet été,  après avoir été « directeur de la performance » puis entraîneur intérimaire, l’ancien gardien de but et capitaine des Marine et Blanc prend de l’ampleur en interne, à tous les niveaux, et cela plait au président bordelais.

« Ulrich Ramé, il est bien ‘directeur technique’, oui. Un poste très particulier, qui n’a rien à voir avec le poste de directeur sportif. On l’a d’abord pris car il était disponible à 100%, par rapport à d’autres qui ont déjà des fonctions. Il assure un lien entre tous les services et entre toutes les équipes du club. Et quand je dis ‘tous les services’, c’est aussi la comptabilité, l’administration, les ressources humaines, tout. C’est un garçon qu’on connait parfaitement, qui a passé des diplômes, qui est compétent, mais surtout extrêmement dynamique et motivé. Cela m’a un peu surpris car c’est quelqu’un de réservé, de pas très expansif, mais il est vraiment très disponible. Aussi ; sans dire que les autres ne foutent rien ; c’est un vrai bourreau de travail. Il est toujours en effervescence, il débarque toujours avec un dossier, une analyse, un truc super bien présenté, bien ficelé.

En plus du lien qu’il assure avec tout le monde, il fait également fonctionner la cellule de recrutement, en donnant son opinion, en recueillant les propos de Jocelyn Gourvennec, ce qui est très important, car ils s’entendent bien, très bien même, et sont très complices. J’ai l’impression qu’Ulrich a couplé les engrenages pour que tout tourne ensemble dans le club. Même au niveau administratif, il fait un gros travail de prise et d’organisation des contacts, ou de rendez-vous avec les agents.

Quand il avait terminé sa carrière, on s’était engagé à lui proposer un contrat de reconversion. On l’a décidé très tôt et on a toujours voulu respecter cette parole. C’est ce qu’on lui répondait quand il nous en parlait et qu’il voulait savoir ce qu’il allait faire. On devait en parler ensemble, la réflexion s’est faite très en amont chez lui, longtemps en avance, pour qu’il passe les bons diplômes, se forme comme il fallait et qu’on finisse par trouver la bonne fonction, celle dont on avait besoin. S’il va devenir président ? Pourquoi pas, je ne sais pas, je ne me pose même pas la question. Je ne sais pas si ça l’amuserait d’être président un jour… Mais en tout cas, il a l’art de faire en sorte que les pièces s’emboitent, de rassembler. Il m’a bluffé, et j’espère qu’il va continuer. »