Trésor : « Il n’y a que le 1er qui peut monter, avec les meilleurs seconds. Et on en est loin »

Même si cela va un peu mieux pour la réserve des Girondins, qui reste sur un match nul et un succès, la saison en CFA 2 a plutôt très mal commencé pour les jeunes de Patrick Battiston, Sébastien Bannier et Marius Trésor, qui sont à peine dans le ventre mou de leur poule et non en train de jouer les premiers rôles afin de remonter en CFA.

Une réalité que Trésor a résumé ainsi, sur les médias du FCGB :

« Avec cette équipe, un coup c’est bien et un coup ce n’est pas bien… Avant on perdait une fois sur deux, là on a fait match nul. C’est toujours bien de revenir d’un match à l’extérieur en n’ayant pas perdu, surtout après un succès, mais il n’y a que le premier qui peut monter, avec les meilleurs seconds, et pour l’instant, on en est loin. Je ne sais pas si les joueur ont pris conscience, mais ils ne sont quand même pas contents de voir la place à laquelle nous sommes, assez loin de la première. L’écart n’est pas insurmontable, mais tu n’es déjà pratiquement plus maître de ton destin. Tu peux faire une série extraordinaire, mais si le Stade Bordelais, qui est leader,  ne faiblit pas, tu as pris trop de retard. Je ne dis pas qu’il n’y plus aucune chance, mais pour l’instant… non. Il faut déjà gagner des matchs. Les garçons ont du mal à comprendre quelque chose, et c’est la même chose pour toutes les réserves pros : c’est que ce sont eux les équipes à battre.

(…) Les garçons savent pertinemment que ce qu’ils font avec la réserve est quand même vu par le staff professionnel, il y a une bonne entente entre Gourvennec et Battiston, ils discutent souvent. A partir de là, les garçons savent que s’ils sont bons avec la réserve, ils ont des chances d’aller côtoyer l’équipe professionnelle. Romil, pour l’instant, n’est pas revenu avec nous. Pourquoi ? Parce que c’est notre meilleur buteur, mais surtout parce que quand il va avec les pros, il est à l’écoute, il suit les conseils et il ne peut donc que progresser. C’est peut-être pour ça qu’il est toujours avec eux. Il apprend son métier, il travaille. (…) Il faut arriver à libérer les garçons. On fait des entraînements où ils sont à l’écoute et je me demande pourquoi, le week-end lors des matches, ils sont si nerveux, ils oublient les conseils. C’est assez bizarre de les voir agir comme ça. »