Dauba : « Je vois des joueuses s’affirmer, être plus dures dans leur jeu, avoir plus d’impact »

Encore sur l’antenne de GOLD FM, le coach Jérôme Dauba a tenu à nous expliquer en détails la manière dont il sentait que l’équipe féminine des Girondins progressait au fil du temps pur se hisser petit à petit au niveau de la D1, où elles sont promues et occupent actuellement la 8ème place (sur 12). Il parle aussi de la tendance de son équipe à prendre plus de points à l’extérieur qu’à domicile.

« Quand on part sur 2 jours, pour jouer à l’extérieur, on peut davantage prendre le temps, discuter avec les joueuses, travailler un peu plus la cohésion et donc aborder différemment les choses que lors des matches à domicile, où on a également un peu plus de pression. Bon, avouons aussi que les adversaires qu’on a joués à domicile ne sont pas les mêmes que ceux chez qui ont a pris des points à l’extérieur. C’est un élément à prendre vraiment en compte. Mais il y a clairement un cap qu’on doit passer à domicile, et qu’on a passé à l’extérieur.

(…) Avec les joueuses, on discute de tout cela, et puis du fait que les adversaires commencent à savoir comment on joue pour mieux nous contrer. Il faut aussi savoir accepter cette nouvelle donne et varier notre jeu. La saison dernière, en D2, les filles survolaient un peu le championnat, là les adversaires savent nous perturber et on doit trouver des parades, s’adapter selon les adversaires. Mais au fur et à mesure des matches on y travaille de plus en plus et on y arrive mieux. Les joueuses savent cela, elles le sentent, elles sont frustrées de ne pas pouvoir jouer à leur guise et elles travaillent beaucoup à l’entraînement pour mieux jouer.

La démarche de vouloir s’améliorer dans le contenu est très positive. L’opposition de la D1 l’exige, ce n’est pas du tout la même qu’en D2 la saison dernière, il y a plus de duels, de dominante athlétique, et nous on manque un peu de densité dans ce secteur par rapport aux équipes confirmées. A la base en tout cas, car je vois des joueuses s’affirmer, être plus dures dans leur jeu, avoir plus d’impact. Le travail fait sur ce point paye, et même si on a moins de facilités que la saison dernière, on peut réagir. Par séquences, contre Soyaux et à Guingamp, on l’avait bien fait, ce qui nous avait permis de mettre en place du jeu. Donc il y a du mieux, et les joueuses sont motivées pour continuer, car si on s’améliore physiquement on a la qualité technique pour ensuite faire la différence, que ce soit derrière, au milieu et en attaque. »