Dauba : « On savait qu’on allait avoir une occasion et qu’on pourrait marquer à n’importe quel moment »

Sur GOLD FM, le coach des filles, Jérôme Dauba, a analysé la dernière victoire de son équipe, arrachée du côté de Metz (1/0), et qui a permis à la section féminine des Girondins de compter 8 points en 7 journées de D1, faisant un petit écart avec les relégables, dont leurs victimes du weekend dernier.

« Après la contreperformance du match contre Soyaux (défaite 2 à 3 à domicile), l’objectif était clair : battre Metz. On l’a fait et, sur le plan comptable, on les met donc déjà à 8 points donc on les écarte, normalement, dans la course au maintien. Mettre à distance un premier adversaire direct était une chose importante, surtout sans prendre de but et en se rassurant défensivement. Donc le contrat est rempli. 

(…) Les joueuses sont à féliciter, pour avoir gagné, pour ce qu’elles font, surtout qu’on a passé un mauvais voyage en arrivant à Metz très tardivement à cause d’un train en retard. L’horaire du match, midi et demi, était aussi un petit peu inhabituel, afin de permettre aux joueuses d’être au boulot ou à l’école le lundi matin. Après, au niveau du contenu, Metz jouait déjà un peu son match de la dernière chance, donc leur pressing a été constant, très haut. Le terrain était très difficile à pratiquer, mais on a essayé de jouer, malgré la gêne, malgré leur pressing. On a vite vu qu’elles nous avaient bien étudiés, car dès les premiers duels nos joueuses offensives étaient serrées. Pourtant, défensivement, nous n’avons jamais paniqué, on a géré leurs attaques sans s’affoler, on ne s’est jamais vraiment senti en danger. C’était frustrant de ne pas arriver à jouer, mais on savait qu’on allait avoir une occasion et qu’on pourrait marquer à n’importe quel moment vu la qualité de nos joueuses offensives.

Finalement, c’est arrivé à la 87ème avec un pénalty obtenu par Sarah Cambot après une belle passe de Juliette Loumagne. C’est Maëva Salomon qui était désignée pour tirer, car Sarah, bien que très adroite face au but, n’apprécie pas du tout cet exercice et a, depuis des années, un manque de confiance sur lequel on travaille. Donc Maëva a frappé, mais la gardienne avait de la taille, de l’envergure, et a pu le sortir, même s’il était bien tiré. Heureusement, Margaux Montegut, qui venait de rentrer, avait bien suivi et on a pu marquer. Comme à Guingamp avec Naweal Ouinekh, les entrantes font du bien, et on sait que notre force sur la saison, pour se maintenir, ce sera le groupe. On voit que les titulaires et celles qui rentrent en cours de jeu ou sont titularisées dans la rotation amènent toutes un plus, ce qui est très intéressant dans la gestion de l’effectif. »