Lewczuk : « Quand je vois que Zidane, Deschamps ou Lizarazu ont évolué ici… »

Actuellement en sélection avec la Pologne, Igor Lewczuk a été interviewé par la presse de son pays. Le nouveau défenseur central des Girondins, plutôt solide lors de ses premières rencontres jouées mais freiné par une petite blessure à la cheville dernièrement, raconte son intégration, qui se passe bien. A 31 ans, l’ancien cadre du Legia Varsovie découvre l’étranger, avec une certaine aisance pour l’instant.

« Aussitôt après mon arrivée, même si elle s’est faite tard, j’ai rapidement joué, car je n’étais pas parti totalement dans l’inconnu. Je connaissais déjà Bordeaux depuis la Pologne. Dans le vestiaire, sous chaque numéro de maillot que nous portons sont inscrits les noms des joueurs qui les ont portés avant. Et quand je vois que Zidane, Deschamps ou Lizarazu ont évolué ici, je me rends compte que je suis venu dans un club célèbre, qui a connu de grands joueurs. Ce n’est pas facile pour moi, mais je pense toujours avoir fait le bon choix. (…) Avant de quitter le Legia, j’ai parlé avec Dominik Furman (ancien joueur du Toulouse FC, NDLR), qui n’avait pas eu la chance de s’imposer en France, pour savoir, surtout, comment c’est quand vous ne connaissez pas la langue. Il m’a dit que le terrain était le plus important, car si vous jouez il n’y aura pas de problème, alors que si vous ne jouez pas c’est plus dur. Tout dépend des personnes avec lesquelles vous travaillez, et à Bordeaux, le vestiaire est vraiment sain donc c’est une bonne chose.

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(…) Peut-être que j’étais sceptique sur le fait de partir au début, mais j’ai pris un temps de réflexion pour dissiper les doutes. Bordeaux n’est pas un petit club et l’offre financière était cinq fois meilleure, donc c’était à prendre en compte, même si, avec le Legia, nous venions de remporter le championnat, la coupe nationale et même de nous qualifier pour la Ligue des Champions. Avec ma femme, nous étions bien à Varsovie, nous avions acheté une maison, nous étions installés et nous avions nos repères, notre équilibre familial. Par rapport à mon âge, l’offre de Bordeaux était assez inattendue, et ma compagne a été de mon côté en me disant qu’elle accepterait mon choix. Elle a même refusé, elle, une offre d’emploi intéressante, peut-être qu’elle y reviendra dans quelques années.

(…) Cette saison, on doit terminer dans les cinq premiers, nous avons le potentiel pour. L’équipe est un bon mélange de jeunes joueurs et d’expérience. J’ai lu quelque part que si j’étais venu pour jouer, c’est car la défense devait être en ruines, mais ce n’est pas du tout le cas. Nous sommes quatre joueurs pour deux postes à pourvoir et la concurrence est de bon niveau. »