Gourvennec : « Inconsciemment, en termes d’état d’esprit, on fait moins d’efforts à la perte de balle »

Invité d’RMC il y a deux heures, le coach des Marine et Blanc, Jocelyn Gourvennec, a donné sa vision du début de saison des Girondins. Un premier quart d’exercice très contrasté, comme « toujours », avec une équipe irrégulière et encore trop moyenne
« Il y a eu deux temps dans notre début de saison. D’abord, on a été très bon dans l’efficacité, il y a eu une dynamique retrouvée, puis cela s’est tassé le mois dernier, après notre victoire 3 à 0 à Metz. On fait du surplace, on est moins efficace, moins tranchant, on manque de spontanéité, on n’a pas su faire la décision sur des matches où c’était un peu de l’attaque/défense, contre Angers et ensuite contre Caen, à domicile. Inconsciemment, en termes d’état d’esprit, on fait moins d’efforts à la perte de balle. On est donc un peu rentré dans le rang. Les joueurs ont d’abord beaucoup donné depuis la reprise, mais ils ont été moins dynamiques après les 6 premiers matches de la saison. Hier, même si ce n’était qu’un match de Coupe de la Ligue, on a retrouvé une certaine dynamique de jeu et c’était important de retrouver ça.

(…) Sur le dernier match, contre Nancy, c’est là où j’ai le plus de regrets, car on avait fait le plus dur en ouvrant le score à domicile, avant l’heure de jeu, et, normalement, avec l’expérience qu’il y a dans l’équipe, on doit mieux contrôler la fin de match, ne pas les laisser revenir. Il y a des vrais regrets sur le début de saison, car on a très bien démarré. Puis on a fait du surplace, même si cela n’a pas encore trop de conséquences au classement car c’est très serré. Maintenant on doit retrouver l’envie de faire les choses ensemble, avec dynamisme, comme hier à Châteauroux. Jusqu’à présent, aussi, on avait été assez épargné par les blessures, et là on a quelques blessés d’un coup. La pelouse ? Elle est bien revenue, même si le terrain reste très ferme. Mais la pelouse n’est pas un élément central dans nos mauvais résultats récents, même si elle ne nous a pas aidés à faire du jeu non plus. Aujourd’hui, on doit surtout retrouver du peps, et c’est surtout dans la tronche que ça dit se passer, avant de pouvoir le retranscrire sur le terrain. »