Sertic : « C’est une fierté d’avoir une reconnaissance de la part des supporters et des gens du club »

Encore via son entretien à France 3 Aquitaine, Grégory Sertic a expliqué son rôle de leader dans l’équipe de Jocelyn Gourvennec, qu’il essaye de remplir au mieux, lui qui est l’un des (vice-)capitaine des Girondins de Bordeaux, avec qui il est sous contrat jusqu’en juin… 2017.

« Je prends souvent la parole, avant les matches, et même sur la pelouse. Après l’échauffement, on se réunit tous et je parle pendant environ deux minutes pour un peu mieux réexpliquer ce que le coach veut et insister sur ce que nous, les joueurs plus expérimentés, attendons sur le terrain. Par rapport à l’adversaire aussi… Il y a toujours des choses à dire et il y a Jaro (Plasil), aussi, qui parle, la Toul’ (Toulalan), c’est aussi cela notre rôle. Le coach vient nous voir de temps en temps quand il y a un joueur, un jeune ou un plus vieux, qui commence à sortir un peu de la ligne, car c’est notre rôle d’être ses relais. On est 5 ou 6 à être vraiment des joueurs d’expérience, et le coach compte sur nous, alors il faut qu’on lui renvoie la pareille.

C’est un rôle important, il faut gérer les jeunes qui arrivent, car ils ont beaucoup d’insouciance, de talent, et, parfois, ils sont un peu feu-follet. Il faut qu’ils expriment tout leur talent en étant au service de l’équipe, et c’est peut-être cette cohésion qui manquait un peu l’année dernière, où on n’avait pas assez de joueurs qui prenaient la parole. Mais aujourd’hui, on voit toute la différence, avec un nouveau staff qui nous apporte cette sérénité et cette envie de jouer. C’est toujours valorisant d’être un joueur important dans son club. On a eu, avant, des Matt Chalmé, des Youl’ (Ulrich Ramé), des Marc Planus… Ils ont pratiquement fait toute leur carrière à Bordeaux, principalement Marc. Donc c’est une fierté d’avoir une reconnaissance de la part des supporters et des gens du club. Je suis très fier de ce que j’ai fait et accompli à Bordeaux, très fier d’avoir joué avec qui j’ai joué. Et je suis fier, aussi, de ne pas avoir quitté ce club. »