JLT sera « optimiste quand on aura un match référence, à domicile, contre une équipe dite inférieure »

La radio des Girondins, GOLD FM, a diffusé, lundi soir, une interview du président Triaud, qui commence par tirer un premier bilan du début de saison de l’équipe.

« Si je fais le bilan sur les 8 premiers matches, je dirais que c’est mitigé. Comme toujours, ce qui me déçoit ce sont les points ‘perdus’ à domicile, encore contre des équipes comme Caen et Angers. C’est difficilement supportable… Après, si on compare les résultats, équipe par équipe, avec l’année dernière, en remplaçant Troyes, relégué, par Metz, promu, c’est beaucoup mieux comptablement puisqu’on avait perdu à Lyon et perdu à domicile contre Saint-Étienne et contre Caen. Mais c’est d’autant plus rageant de faire deux bons matches à l’extérieur, et de ne pas confirmer à domicile contre des équipes présumées plus faibles que nous. Des circonstances atténuantes ? Il y a la pelouse, mais non, c’est la même pour tout le monde… Puis, si je voulais chambrer, je dirais que sur la belle pelouse du PSG on n’a pas été très performants…

(…) La première période à Paris est aussi dans mes regrets du début de saison, car on a été spectateurs et je ne sais pas pourquoi. On a peut-être voulu les attendre. En tout cas, ce ne sont pas les systèmes de jeu qui font l’investissement des joueurs. Or on a été passifs, et on a encore pris un but d’entrée de jeu, pour la troisième fois de la saison. C’est beaucoup, et cela démontre qu’on ne rentre pas bien dans les matches. Mais ce sont les joueurs qui doivent arriver sur la pelouse avec un peu plus de détermination, pour éviter de prendre ces buts si rapides. Ce n’est pas toujours rédhibitoire, mais contre Paris, devant leur public, en facilitant le travail d’un Cavani qui peut parfois douter, il n’y avait pas mieux pour les mettre en confiance… On a pêché par excès de confiance je pense. On s’est dit qu’on allait gérer, maitrise, mais on n’a rien fait du tout, en étant aussi, si j’en crois les analyses de la presse, les premières victimes d’un retour parisien à une organisation plus solide, avec Verratti, Matuidi et Motta en trio au milieu. La deuxième période a quand même été mieux. Donc voilà un peu quel est mon bilan du début de saison et quels sont mes regrets. C’est un peu l’histoire de la bouteille à moitié vide ou a moitié pleine. On est là, pas distancés au classement, mais on est nombreux à avoir 13 ou 14 points. C’est très serré. Le bilan aurait été très satisfaisant avec, au moins, une victoire contre Caen et un nul contre Angers, donc avec 3 points de plus. Mais bon, il va rester quand même encore 30 matches. Aujourd’hui, la trêve permet de relativiser. Mais je ne veux plus voir des matches à domicile comme contre Caen et Angers. Je serai optimiste quand on aura un match référence, à domicile, contre une équipe dite inférieure. Je veux voir ça. Un bon carton qu’on leur mettrait pour dire ‘Voilà, on sait enfin jouer contre ces équipes et on met l’investissement nécessaire pour gagner’. Je jugerai de nos progrès par rapport à ces matches là.

(…) Je trouve que ce qu’on montre, dans l’ensemble, est prometteur. Le groupe est équilibré, riche en quantité avec un embarras du choix, et par défaut, à certains postes pour Jocelyn Gourvennec. Les garçons ont de la qualité et même avec deux ou trois absents l’équilibre de l’équipe n’est pas affecté. Au passage, je lis dans la presse que certaines équipes sont décimées par les blessures, comme Saint-Étienne, et qu’on en fait tout un fromage, alors que nous, l’année dernière, on en avait 13 et personne n’en parlait… Mais je ne vais pas en tenir compte. »