Kaabouni évoque sa motivation de rester dans le rythme, même en allant jouer en réserve

Encore sur les ondes de GOLD FM, Younès Kaabouni (21 ans, sous contrat jusqu’en 2018) a tenté de positiver sur son sort, et sur celui du défenseur Théo Pellenard. Car pour le milieu et capitaine des U19 de 2013 vainqueurs de la Coupe Gambardella, et pour Pellenard, il n’y a pas de temps de jeu cette saison aux Girondins, sinon en CFA 2, où les ‘descentes’ des jeunes pros sont mal vues

« Je suis revenu en prenant plaisir à retrouver mes collègues girondins et avec la tête remplie d’ambitions. Mon état d’esprit, ça a toujours été de bosser et à mon retour J’avais faim de faire des courses, de me donner, comme j’ai toujours fait, même quand j’étais sur Paris et que je ne jouais pas au Red Star la saison dernière en prêt. J’ai toujours envie de m’affirmer, après avoir fait une bonne préparation, mais je respecterai les choix du coach. En tout cas, je ne trouve pas que j’ai perdu mon niveau la saison dernière et je trouve même que j’ai progressé, comme je le répète à tout le monde. Je trouve que, dans les entrainements je suis plus régulier. Je me sens très bien. Même l’année dernière, sans jouer en compétition, j’ai pris énormément de plaisir aux semaines d’entrainement. J’ai toujours pris du plaisir, je me suis régalé alors que je savais qu’il n’y avait pas de finalité le week-end. Donc je ne veux pas me dire que je cours après une année blanche à rattraper. Je trouve que physiquement je suis toujours là. Je cours toujours autant, mais la compétition c’est très différent de l’entraînement… et le jeu me manque. Cette boule au ventre, cette adrénaline du weekend, c’est ce qu’on attend.

(…) Tous les joueurs s’entraînent durant la semaine pour jouer le weekend. Même en CFA ou en CFA 2 ! La veille du match contre le Stade Bordelais, quand on a su qu’on ‘descendait’, on était content. On en avait discuté entre nous et on se disait qu’il valait mieux disputer un bon match de CFA, surtout avant la trêve internationale, pour retrouver le rythme en jouant 90 minutes, plutôt que d’aller à Paris avec le groupe pro pour être sur le banc ou en tribune. Mais après, c’est compliqué… Moi, mon dernier match, déjà avec la CFA, il datait d’il y a presque deux mois. Donc voilà… L’envie, on l’a, même dans la semaine pour aller faire des oppositions à l’entraînement avec la CFA, ou pour jouer le weekend avec eux. Sauf qu’il y a d’autres choses… J’ai toujours donné du mien quand on faisait appel à moi. Et c’est pareil pour Théo (Pellenard) et pour les autres. Après, ce serait mentir de dire qu’on est énormément content d’aller jouer avec la CFA, car si on est pro c’est pour jouer avec eux. »