Esor : « Grzegorz, cela lui tenait à cœur de réussir à Bordeaux car c’était le club qui l’avait accueilli »

A l’occasion des retrouvailles entre Grzegorz Krychowiak et le club des Girondins de Bordeaux, ce soir au Parc des Princes, « Le Parisien » s’est intéressé au cas du nouveau récupérateur du PSG, qui n’avait quasiment pas joué en pro au FCGB, le club qu’il avait rejoint à 16 ans pour faire l’essentiel de sa formation.

Plusieurs personnes l’ayant connu en Gironde témoignent ainsi de sa progression et de l’image qu’ils ont gardée du Polonais.

Francis Gillot (ancien coach bordelais) : « Il était jeune et il y avait de la concurrence. Il avait aussi encore des lacunes. Je lui disais souvent qu’il jouait trop vers l’arrière, qu’il ne prenait pas assez de risques. Il n’était pas aussi fort qu’aujourd’hui. Il voulait du temps de jeu pour apprendre et progresser. Il a donc fait pression pour quitter le club. »

Marvin Esor (ancien coéquipier en réserve à Bordeaux) : « Il en a un peu voulu à ses coachs. Cela lui tenait à cœur de réussir à Bordeaux car c’était le club qui l’avait accueilli. Il avait la tête sur les épaules. Il faisait tout pour réussir. Il me disait souvent qu’un jour, il jouerait à Liverpool. »

Guy Dubois (ex intendant du FCGB) : « Il s’est très vite adapté. Il était juste un peu surpris par nos consignes strictes sur l’alimentation. Il était un peu rond. On a dû lui expliquer qu’il ne pouvait manger qu’un yaourt, pas deux. »

Philippe Lucas (formateur bordelais) : « C’est le garçon parfait qu’on adore entraîner : toujours la banane et à bloc. Et, physiquement, c’était une force de la nature. Il n’avait peur de rien ni personne. Mais sa plus grande intelligence, c’était surtout de connaître ses limites. Il ne se prenait pas pour Messi. »