Gillot vante Poundjé et croit en ses jeunes

En plus des encouragements faits à Hadi Sacko (« On était déçu de ses prestations la saison dernière. J’ai l’impression qu’il a pris conscience qu’il devait percer cette année. Il a du potentiel. ») Francis Gillot a également fait part d’une belle confiance vis à vis de Maxime Poundjé et des principaux leaders de l’équipe victorieuse de la Coupe Gambardella l’an passé avec les U19. Notamment les milieux de terrain Younès Kaabouni et Sessi D’Almeida (photo) :

« Le départ de Trémoulinas est embêtant. Il prenait de la place dans le système de jeu. J’aime bien les latéraux qui montent beaucoup. Nous avons Maxime Poundjé. J’aimerais bien qu’il réussisse parce qu’il se donne les moyens de réussir. J’adore ce genre de joueur, ces mecs-là, qui arrivent de rien. Maxime, c’est vraiment un super-mec, comme Jérémie Bréchet qui, à 33 ans, a toujours une super mentalité. J’adore ce type de joueurs, très professionnels. Il y a des jeunes qui sont capables. Henri (Saivet), le petit Sertic, j’aime bien. On dit que les jeunes sont cons. Je ne suis pas d’accord. On était aussi con quand on était jeune. Il y avait des cons et des mecs bien. Dans la nouvelle génération, il y a des mecs bien et d’autres pas bien !

Kaabouni, Castro et D’Almeida font la préparation avec la CFA. Au lieu de les prendre avec moi pour ne pas jouer, parce que je dois voir beaucoup de joueurs. Je préfère qu’ils jouent les matches de préparation avec le groupe de la CFA et qu’après ils viennent avec nous en pro. Ça leur permet de ne pas passer trop vite de la réserve aux pros et d’éviter ainsi qu’il y ait un trop gros décalage de niveau. Comme ça, ils garderont les pieds sur terre en disant : « Je fais ma préparation avec la CFA et je n’annonce pas partout que je fais la préparation avec les pros ».

J’espère qu’ils seront à la hauteur. Ils avaient des qualités en 19 ans, ils en ont en CFA, il faut qu’ils passent le cap. Prenez Henri Saivet. La saison dernière, on se demandait encore s’il allait réussir. Regardez le niveau qu’il a aujourd’hui. Ça n’a rien à voir. Il a vraiment franchi un palier. Il faut laisser le temps faire les choses. Dans tous les métiers, on n’est jamais super bon quand on démarre. Dans le foot, c’est pareil. Il y a des choses à savoir, une maturité à avoir et après, on explose. Mais ça n’est pas forcément à 18 ans. Il y a peu de joueurs qui jouent à cet âge-là. Il faut être patient. Certains n’ont pas cette patience et partent. Cela dit, ça n’est pas forcément un mauvais cursus, parce qu’ils se font prêter dans des clubs de Ligue 2 où ils jouent un peu plus. Ça leur donne de l’expérience. »

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