W. Kita : « Gourcuff est un homme qu’on apprécie énormément, avec des qualités fantastiques »

Avant que le FC Nantes (10ème, 44 points) ne perde chez lui 3 à 0 contre Lille (7ème, 46 points), hier après midi, lors d’un match de la 32ème journée de Ligue 1, son président, Waldemar Kita, a maladroitement noyé le poisson concernant son intérêt pour Christian Gourcuff :

« Ce que j’ai compris en lisant la presse c’est que Gourcuff doit aller à Bordeaux ou à Rennes. Nantes, pour le moment, non. Ce n’est pas du tout ce qui est prévu. Mais c’est un homme qu’on apprécie énormémentn avec des qualités fantastiques. En plus, il est très formateur ce qui va très bien avec notre club, et je pense qu’il aime aussi le FC Nantes. Mais aujourd’hui ce sujet n’a rien à voir et n’a pas lieu d’être car il est avec la sélection d’Algérie, où il travaille bien et où il est aimé. A partir des échos que j’ai, je ne suis pas convaincu qu’il est prêt à partir tout de suite (son départ a été officialisé hier soir NDLR).

(…) Aujourd’hui, on discute avec le staff actuel pour voir la philosophie et la stratégie à adopter pour le club afin de l’appliquer par rapport à notre encadrement. (…) J’ai donné au coach actuel, Michel Der Zakarian, un délai jusqu’à la fin de saison, ou fin avril plutôt, pour qu’on discute et qu’on fasse le point sur nos quatre ans passés ensemble. Ce qui est sûr, c’est que je le respecte et le considère beaucoup humainement. J’aurais voulu continuer à travailler avec lui. Mais il faut faire la part des choses… C’est toujours délicat de se séparer de quelqu’un qu’on aime beaucoup. Mais tout dépendra de lui, de ce qu’il veut faire, de comment il veut qu’on aille plus loin tout en acceptant ma vision. J’ai envie de construire ici, mais c’est difficile car il y a une histoire. Il faut accepter de toucher autrement à certains aspects, d’avoir une mentalité et un esprit nouveau pour le futur. Car le football a changé. J’aimerais qu’on évolue ensemble, comme je le désire, mais si Michel n’est pas d’accord et bien on se séparera et on s’embrassera. »