Yambéré : « Lorsque je vois mes coéquipiers africains partir en sélection c’est vrai que ça donne envie »

Joueur le plus utilisé, avec André Poko, de l’effectif bordelais sur cette saison 2015/16, le défenseur central/milieu défensif Cédric Yambéré (25 ans, sous contrat jusqu’en 2019), s’est taillé, depuis ses débuts en pro fin 2014, une place importante dans l’équipe girondine. Jusqu’à porter le brassard de capitaine à quelques reprises.

Venant de dépasser le cap des 50 matches avec l’équipe une du FCGB (pour 4 buts marqués), Yambéré commence donc à faire parler de lui dans le pays d’où est originaire sa famille, la République Centrafricaine. Ainsi RFI a donc consacré un portait détaillé à celui « qui surnage à Bordeaux », et qui se retrouve présenté, quelque peu hâtivement sans doute, comme « une des rares satisfactions des Girondins de Bordeaux au cours d’une saison plutôt terne » et « un des meilleurs défenseurs de Ligue 1 »

« C’est une satisfaction. Ça veut dire que le travail paie » indique le principal intéressé, né à Bordeaux mais qui n’a pas fait de centre de formation et s’est révélé sur le tard, « Et puis jouer pour le club phare de ma région, c’est énorme ! D’autres joueurs que moi ont le rôle de leader. Ils ont plus de vécu dans ce monde-là. Moi, je suis plutôt un jeune joueur, car ça fait tout juste un an que je suis dans le groupe professionnel. Donc, je continue d’apprendre aux côtes de mes ainés. ».

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Par rapport à un avenir international, le N°21 des Marine et Blanc, qui a déjà été convoqué avec la Centrafrique mais sans jouer, reste désireux de représenter le pays de ses origines, sachant très bien la chance que cela constituerait pour lui de pouvoir goûter à cette expérience :

« La famille de mes parents y vit. J’ai surtout un lien familial avec la Centrafrique. (…) Jouer pour cette sélection lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017, c’est une possibilité. J’ai toujours dit que je voulais réussir à Bordeaux, jouer régulièrement ici, avant de me prononcer. C’est désormais le cas. Je peux donc rouvrir les discussions pour envisager de rejoindre l’équipe de Centrafrique. Maintenant, j’attends que les choses soient un peu plus claires de mon côté, d’avoir une discussion en face à face avec le sélectionneur et non pas par téléphone. Ils savent où me trouver; (…) Je ne pense pas à l’équipe de France. Je vais juste discuter avec la Centrafrique. Lorsque je vois mes coéquipiers africains partir avec leur sélection pour disputer des matches d’éliminatoires ou des phases finales, c’est vrai que ça donne envie. Ils m’ont dit que la ferveur qu’on trouve en Afrique n’est pas la même que celle en Europe. C’est ce qui me motive, me pousse à jouer pour mon pays. »