Sala : « C’est le genre de match que vous avez toujours envie de jouer »

Malgré seulement 2 buts inscrits (plus 1 passe décisive donnée) depuis son arrivée à Nantes à l’été 2015, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux Emiliano Sala (25 ans, sous contrat jusqu’en 2020) devrait être conservé par le FCN durant ce mercato de janvier… en dépit des 4 millions d’euros offerts par Wolverhampton (D2 anglaise).

Pour Sud Ouest, en ce jour de « Derby de l’Atlantique », l’Argentin est concentré sur son club, qui doit gagner à domicilecontre… Bordeaux, dans un match de la 22ème journée de Ligue 1 dont le vainqueur remontera dans le haut du classement.

« Bordeaux, était mon premier club en Europe, c’est toujours particulier de jouer contre son ancien club et de retrouver plein de gens que l’on connaît. J’y étais arrivé il y a cinq ans ! À l’aller, je revenais de blessure, j’étais sur le banc, c’était une déception, car .

(…) Je connais « Val » (Vada) depuis tout petit. On a grandi ensemble en Argentine, et on s’est retrouvé tous les deux en France où l’on est arrivé en même temps. Je le connais très bien, de même que sa famille. Lui, il connaît la mienne. On est des potes et avoir la possibilité de se retrouver sur un terrain de foot, cela ne nous apporte que du bonheur. On se parle régulièrement, on se voit de temps en temps, on est vraiment proches. Cela aurait pu être sympa d’être sorti de la même école à Proyecto Crecer et de pouvoir s’exprimer ensemble. On a beaucoup joué ensemble en CFA. J’imagine que l’on aurait pu réussir de belles choses, d’autant qu’il évolue derrière les attaquants. Mais le foot c’est comme ça. Que l’on puisse jouer le même match, c’est déjà bien.

(…) J’ai toujours eu la volonté de m’inscrire dans la continuité et de continuer à progresser. C’est ma personnalité de toujours vouloir jouer. Je devais faire avec les choix du coach. Dès lors qu’il ne me m’accordait pas sa confiance, qu’il estimait qu’il y avait d’autres joueurs devant moi, je devais trouver une meilleure solution. Une opportunité s’est présentée, je l’ai saisie. J’ai beaucoup parlé avec Nantes, ils me suivaient depuis longtemps. J’ai vite eu envie de venir ici. »