Sagnol défend (encore) Kiese Thelin et justifie le capitanat de Carrasso

Au delà de ses compliments sur sa défense centrale du moment : l’inattendu duo Guilbert – Yambéré, le coach girondin Willy Sagnol a été amené, en conférence de presse d’après Bordeaux – Lorient en Coupe de la Ligue, à s’exprimer sur deux autres cas individuels. Isaac Kiese Thelin, blessé pour longtemps semble-t-il, et Cédric Carrasso, redevenu capitaine de l’équipe.

« Pour Isaac, le souci c’est qu’il a commencé à avoir mal au talon au mois de mars dernier, et je pense que son cas a été très mal géré par la fédération suédoise cet été, qui lui a fait faire la préparation des matches officiels avec l’équipe A puis le championnat d’Europe Espoirs. C’était beaucoup trop par rapport à l’état physique dans lequel il était. Malheureusement, il le paye encore aujourd’hui. Mais Isaac n’est pas à blâmer là-dedans, il a tout essayé, il a tout fait, ça fait des mois et des mois que je répète que c’est un joueur sur lequel on compte. On sait qu’il a du talent, de l’abnégation, le caractère qu’il faut pour s’imposer en France. Mais à un moment donné, quand la douleur est quotidienne, cela devient difficile de jouer au haut niveau  Il avait déjà eu une phase d’arrêt pendant l’été. Mais il a recommencé en nous disant que ça allait beaucoup mieux, alors que, finalement, non. C’est un peu les erreurs de jeunesse, quand on veut tellement montrer, à l’entraineur, au club, aux supporters, que si on est là c’est qu’il y a de bonnes raisons. Pourtant, si le corps dit de s’arrêter, tu t’arrêtes. Il a perdu beaucoup de temps, c’est surtout très pénalisant pour lui parce que cet été il y a un championnat d’Europe et ça risque d’être difficile qu’il y soit si ça continue ainsi.

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(…) Cédric avait abandonné le brassard il y a 2 ans, et une des raisons pour laquelle il n’avait pas été capitaine avec moi – qui n’a rien à voir avec ses qualités de leader –  c’était simplement une approche personnelle que j’avais du rôle de capitaine. Je préférais que mon capitaine soit un joueur de champ. On a l’avantage, avec Cédric, d’avoir une relation plus ancienne que les 18 mois passés ici. On a déjà eu l’occasion de se croiser assez régulièrement depuis une dizaine d’années. Donc ça ne l’avait pas impacté négativement, et quand je lui ai demandé de reprendre le flambeau il a accepté. Je ne peux mettre capitaine qu’un joueur dont je suis sûr qu’il va terminer la saison avec nous. C’est plutôt logique… »