Auriac : « Au début, cela me faisait quelque chose mais aujourd’hui, avec l’expérience, c’est moins le cas »

Formé aux Girondins de Bordeaux, où il a débuté sa carrière pro (12 matches entre 2001 et 2003), le milieu récupérateur Olivier Auriac (32 ans) évolue depuis de longues années au SCO d’Angers, avec qui il s’apprête à retrouver le club de ses débuts. Répondant aux questions du site des Marine et Blanc, Auriac présente son équipe, qui aborde cette rencontre de la 18ème journée de Ligue 1 en position de favori (même s’il le nie…), vu sa 2ème place en championnat et de la crise actuelle du FCGB.

« Ce match gagné à Lyon (2-0) résume bien ce que nous faisons depuis le début de saison. Nous sommes une équipe plutôt défensive avec un bloc équipe bien en place. Nous nous projetons très vite à la récupération du ballon et nous exploitons toutes les opportunités en contre. Ensuite, nous sommes doués sur coups de pied arrêtés. Nous possédons un excellent tireur avec Thomas Mangani et nous avons des « tours de contrôle ». Cheikh Ndoye, Romain Thomas, Ismaël Traoré ou encore Romain Saïss prennent beaucoup de ballons de la tête. Du coup, nous sommes assez efficaces sur ces phases de jeu. (…) Nous faisons très peu de fautes dans les duels. Nos défenseurs sont assez performants dans ce secteur. Je pense que c’est surtout notre organisation qui fait déjouer l’adversaire. Cela l’amène à faire des erreurs. Nous coupons bien les angles de passes. Cela nous permet de faire très peu de fautes et de concéder très peu d’occasions.

(…) La Ligue 1, c’est plus un aboutissement qu’une finalité. J’ai joué plus de dix ans en Ligue 2, cela commençait à devenir long. Aujourd’hui, débuter un nouveau championnat, un peu plus dur, avec de nouveaux stades, de nouvelles ambiances, cela donne un coup de fraîcheur. Cela fait beaucoup de bien. Cette accession, c’est l’aboutissement de dix ans de travail. Nous avons connu des hauts, des bas et voir le travail récompensé, cela fait plaisir. Tout est possible et tout peut t’arriver. Il faut toujours y croire afin de vivre son métier pleinement. La Ligue 1, quoi qu’on en dise, c’est le top ! On devient tous footballeur professionnel pour jouer ce championnat. Aujourd’hui, je peux y regoûter et je savoure la chance que j’ai, surtout après quelques années galère.

(…) Je ne suis pas dans l’idée de vouloir prouver quelque chose parce que je n’ai pas été conservé. Pour moi, cela restera le club qui m’a formé. J’ai tous mes amis à Bordeaux alors bien sûr, cela restera particulier mais sur le terrain, je ferais abstraction de tout cela. J’ai déjà eu l’occasion de jouer contre Bordeaux en Coupe de France il y a quelques années (victoire 1-0 en 16ème de finale, saison 2010-2011). Au début, cela me faisait quelque chose mais aujourd’hui, avec l’expérience, c’est moins le cas. Je serais content de revoir d’anciens collègues mais nous avons une rencontre à préparer et il faudra bien la préparer car ce ne sera pas facile. Ce serait très plaisant de pouvoir faire un résultat contre Bordeaux, mais sans aucune arrière-pensée. »