Krychowiak parle de l’Euro en France et de ses débuts manqués à Bordeaux

Intervenu sur RMC il y a quelques minutes, le milieu défensif du FC Séville, Grzegorz Krychowiak (25 ans), postformé à Bordeaux s’est exprimé sur la façon dont son équipe de Pologne allait aborder l’Euro en France. Taquiné ensuite par les animateurs, Luis Fernandez et Eric Di Méco, à propos de ses débuts manqués en Gironde, où Francis Gillot n’avait pas vu son potentiel, l’ancien joueur de Reims reste – comme toujours – fairplay vis à vis des Girondins.

« Même si on ne se qualifie pas en 1/8èmes de finale de Ligue des Champions, il était important pour le club de pouvoir continuer en Europa League et c’est fait grâce à la belle victoire d’hier (1-0) contre la Juventus Turin. (…) Je suis impressionné par le championnat espagnol, très offensif, très technique, le meilleur au niveau du jeu. Je progresse beaucoup, j’étais venu pour ça. On travaille bien plus le jeu, la tactique, l’état d’esprit, ce n’est pas comme en France… C’est même bizarre qu’un bûcheron comme moi à la base soit à l’aise dans ce football (rires).

(…) Vous savez, j’ai toujours du respect pour mes entraîneurs, qui doivent faire des choix, ce qui n’est jamais facile. Il y a un groupe de 25 joueurs et seulement 11 sont satisfaits de débuter, c’est comme ça. J’ai dû accepter sa décision. Je me suis dit, ‘Ok, pas de problèmes’ et j’ai travaillé pour montrer, ailleurs, que j’avais le niveau. C’est une fierté pour moi d’être arrivé là, grâce à mon travail. Mais je reste reconnaissant envers les Girondins.

(…) Avec l’équipe nationale, on s’est battu pour aller à l’Euro, donc maintenant on attend le tirage au sort des groupes. On verra bien, on est dans le 3ème chapeau, mais notre équipe est ambitieuse et peut faire quelque chose lors de cet Euro en France. On ne veut pas venir pou jouer petits bras, mais pour sortir du groupe et aller le plus loin possible. On sait qu’on a de bons joueurs, il faudra le confirmer. On parle souvent de Lewandowski, qui marque beaucoup au Bayern Munich, mais s’il marque aussi avec nous c’est un peu grâce aux autres également, ceux qui jouent en Italie, aux Pays-Bas et même en Pologne. Car on a de bons jeunes qui poussent derrière. (…) La France est l’un des favoris de cet Euro, en jouant à domicile, avec des joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs en Europe. Si on tombe contre eux, il faudra faire attention. »