Même dernier et sans victoire, Furlan est conforté par sa direction

Dernier de Ligue 1 avec aucun succès après 14 journées, l’ESTAC est, déjà, presque condamné à redescendre en Ligue 2. Mais pas question, pour le président du club de l’Aube, Daniel Masoni, de remettre en cause Jean-Marc Furlan. L’ancien Girondin, qui vient de fêter ses 57 ans et a (malheureusement) l’expérience de la descente après être monté, devrait donc rester encore le coach du club troyen, malgré tout.
« Je tiens à clarifier les choses : Jean-Marc Furlan sera toujours l’entraîneur de l’ESTAC à Paris samedi prochain. Je suis déçu et ça me désole de lire dans la presse un jour de match que j’ai trouvé un autre entraîneur. Jean-Marc est coach aujourd’hui, il le sera demain et après-demain. Il est hors de question qu’il s’en aille. On peut être dernier jusqu’à la fin de la saison, ce n’est pas ça qui fera que Jean-Marc soit viré. On ne juge pas un club en venant voir cinq minutes à l’entraînement. Il faut être là tout le temps, vivre dans ce club». Si vous étiez là, vous verriez qu’il n’y a aucune tension entre le coach et le président. Laissez-nous tranquilles. Comment voulez-vous qu’on fasse des matches sérieux quand on nous flingue localement ? On devrait avoir des partenaires mais on en prend plein la gueule. Laissez-nous bosser. Ne dites pas qu’on est bon, mais au moins fermez vos gueules ! »