La conf’ de Sagnol avant SRFC – FCGB

Grâce au site officiel du club, voici les mots du coach Willy Sagnol avant Rennes – Bordeaux (ce dimanche, à 17 heures, 14ème journée de Ligue 1).

« Depuis une semaine, le peuple français insiste sur le côté optimiste, sur le fait de continuer à vivre. On se raccroche à des choses positives pour avancer. La façon de jouer est dépendante de l’état d’esprit donc c’est simplement l’état d’esprit d’abord. Individuellement, il y a des joueurs de qualité au club et l’état d’esprit est le garant de la performance collective. Quand vous faites un sport d’équipe, vous êtes surtout dépendant de la performance individuelle. La solidarité est une conséquence d’un travail fait au quotidien. Sur certains matches on ne l’a pas eue.

(…) Quand vous êtes entraîneur et que vous venez de voir votre équipe, pendant 90 minutes, qui n’a rien fait de ce qui devait être fait pour essayer de gagner un match, forcément c’est difficile d’avoir des pensées positives. Est-ce que la communication représente une réalité ? Est-ce un élément qu’un entraîneur utilise pour stigmatiser certaines choses, pour faire passer des messages ? Est-ce qu’on essaye de dire toujours la vérité ? Il y avait un peu de vérité forcément. Il y avait beaucoup de déception et de colère. On a beaucoup échangé avec les joueurs et on a eu quelques réponses à travers les discussions. On ne peut avancer qu’ensemble.

(…) Ce qui nous a permis de faire une bonne saison l’an passé, c’est la cohésion. Mais cette cohésion est toujours mise à mal par les périodes difficiles, l’enchainement des matches. A un moment donné, il y a eu un relâchement psychologique dû à plein d’éléments, plutôt qu’à une équipe qui lâchait. On n’a jamais eu ce sentiment là (ndlr : d’être lâché par le groupe). »