Jussiê : « J’ai privilégié ma famille par rapport à ma carrière professionnelle »

Clamant déjà son attachement à Bordeaux et à la France pour le site Foot-Express, l’attaquant franco-brésilien des Girondins Vieira Jussiê en a remis une couche, durant la trêve internationale, lors d’un entretien au site du club. Voici ses principaux propos.

« Je me sens de mieux en mieux. Ça fait quelques semaines que je suis revenu dans le groupe. Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué mais la forme revient petit à petit. Maintenant il faut que tout le monde soit apte et prêt à 100% pour aider le groupe. (…) Mon but contre Liverpool, c’était la cerise sur le gâteau car simplement le fait de rejouer m’a fait le plus grand bien. C’est vrai que ce but avait un goût spécial car je n’avais pas marqué depuis longtemps. En plus c’était un match de gala contre une grosse équipe. C’était le but de l’égalisation donc je me suis complètement lâché et tout ce que j’avais au fond de moi depuis plus de 14 mois loin des terrains est ressorti à ce moment. J’ai pu tout lâcher. (…) A Kazan, j’étais titulaire et je me suis bien senti. J’ai bien fait les choses. J’aurais pu rester un peu plus mais le coach a décidé de me faire sortir. Jouer 90 minutes à 100%, je pense que ce sera bon après la trêve.

(…) Finir ma carrière à Bordeaux, c’est un souhait de ma part. J’ai passé de très bonnes années ici. Pour l’instant je ne pense pas à la fin de ma carrière. Mais ce serait quand même parfait de la finir à Bordeaux. C’est une ville et un club qui me font beaucoup de bien. J’ai très bien été accueilli. Les gens ont une très bonne mentalité à Bordeaux. J’espère pouvoir rester en France après le foot. Au mois d’avril, j’ai acquis, avec ma famille, la nationalité française. Et pour nous c’était un moment important. Donc si je peux encore aider l’équipe ici, pour moi ce serait génial.

(…) Non, je n’ai pas de regrets. J’ai eu la carrière que je mérite. Je n’ai pas fait plus donc je ne mérite pas plus. J’entends des personnes dire que j’aurais pu mieux faire avec mes qualités mais ce n’était pas dans mes objectifs. Il y a aussi des blessures qui m’ont freiné dans mon chemin. Et c’était aussi un choix familial de rester à Bordeaux. Ma famille c’est très important pour moi et je l’ai privilégiée par rapport à ma carrière professionnelle. »