Les journalistes aussi pensent à Dropsy

En complément de tous les hommages ici listés pour Dominique Dropsy, voici aussi les mots de certains journalistes à propos de l’ancien gardien des Girondins, décédé hier.

Alain Bauderon (GOLD, Girondins TV) : « Avec lui il y a eu l’essor du poste d’entraineur des gardiens de but aux Girondins de Bordeaux, ça n’existait pas trop par le passé et lui s’est lancé là-dedans à corps perdu, car c’était un passionné et qu’il aimait ce métier-là. Je pense qu’il faisait, avec ses commentaires et ses entrainements, passer toute sa passion et avait cette capacité à révéler les grands gardiens de but, comme lui l’a été. Domi, c’était surtout la joie de vivre par excellence. Que les résultats soient bons ou mauvais, il restait d’humeur égale, avec toujours une petite vanne pour que ça reparte. Il m’a marqué par rapport à ça. Je l’ai côtoyé dans des avions de retour de match, en avant match, au stade, à la radio… On sentait à travers ses mots, une vraie passion, une joie de vivre… Ça, je ne l’oublierai jamais. Aux entrainements, il n’était pas un père fouettard, il était à l’écoute des joueurs. Vu qu’il était gardien de but il savait comment passer les difficultés du poste. C’est une figure marquante du football professionnel et en particulier des Girondins qui s’en est allée. »


Denis Balbir
(W9/M6) : « L’hommage du monde du foot a été unanime. Je me souviens de ces belles soirées bordelaises passées avec Dropsy, Pierrot Labat, Élie Baup, puis beaucoup d’autres. Dominique Dropsy avait résisté à toutes les époques. Il nous ravissait de ses anecdotes en club, en équipe de France. Il était chambreur, souriant, dégustait souvent un bon verre et prenait un bon cigare au restaurant “Le Bistrot des Sommeliers”, devenu la cantine des Girondins après les matchs. Il nous donnait vraiment envie de le suivre, de l’écouter, de l’entendre. Un homme bien. Un chic type… »

Julien Courbet (RTL) : « J’ai un petit mot à dire, pour quelqu’un que j’aimais vraiment beaucoup, et que je connaissais. Il adorait mes émissions de l’époque à la radio locale bordelaise, sur Wit FM. Souvent, il me disait « Je me marre avec toi le matin en allant à l’entrainement ». Il venait parfois me voir, après, quand il était entraineur des gardiens. Ce n’était pas vraiment un ami, mais je l’ai côtoyé. C’était un homme qui avait un cœur extraordinaire. Il nous a quittés hier, c’était Dominique Dropsy, gardien de l’équipe de France et des Girondins de Bordeaux. Je pense à sa femme Suzon, qui m’écoutait aussi beaucoup. C’était vraiment, ce qu’on appelle un type sympa. Il avait tout le temps le sourire, il n’avait pas la grosse tête comme on peut se l’imaginer avec les footballeurs. C’était le bon copain. Mais il est parti et ça m’a mis un coup derrière la tête hier soir. Je sais qu’il aimait la radio, qu’il aimait le rire, donc on va en faire des tonnes encore pour lui, parce qu’il doit nous écouter quelque part, pour qu’il puisse se marrer encore avec nous, de là où il est. »