Maltesse : « Le nombre de changements au sein de l’effectif d’une équipe sportive affecte la performance collective de manière négative »

Spécialiste du marketing sportif et intervenant dans des cadres universitaires, Lionel Maltesse a écrit récemment un article sur le site de France Football. Intitulé « La culture transferts, ou comment les clubs perdent leur identité », ce billet développe une approche théorique originale par rapport au marché des transferts. Approche qui rejoint quelque peu de récents propos de Jean-Louis Triaud, selon lesquels un club (le FCGB en l’occurrence) n’est « pas condamné à recruter ni à vendre ».

Si le raisonnement et l’argumentaire de Lionel Maltesse ne mentionnent pas les Girondins, prenant à l’inverse – et très logiquement – Monaco et Marseille en exemples pratiques (c’est à dire les deux clubs de L1 à avoir été hyperactifs lors du mercato d’été 2015), impossible de ne pas se faire la réflexion comme quoi Bordeaux et son recrutement très limité (juste 2 nouveaux joueurs + incorporation de nombreux jeunes) incarnent l’opposée de ce qui est ici analysé et dénoncé en termes de marketing et d’image : la perte de l’identité des clubs à travers la forte multiplication des mouvements dans une logique économique spéculative (conçue notamment en fonction du nouveau rapport de force économique entre Ligue 1 et Premier League) qui n’est, d’ailleurs, pas un gage de réussite sportive.

Extraits :

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