Triaud : « Je n’envie pas vraiment les dirigeants du PSG »

Invité hier soir sur le plateau de Sport365 TV, le président des Girondins de Bordeaux, Jean-Louis Triaud, a vu ses propos être relayés à l’écrit sur le site de Football365.

Le match de ce soir au Parc des Princes :

« Pour être clair, je n’ai pas mis beaucoup de points dans mon planning de la saison contre Paris. (…) Mais je n’ai pas dit que j’étais certain de perdre. Sinon, autant déclarer forfait. L’année dernière, on les avait battus à domicile. Le contexte peut jouer aussi. A « l’aller », on va jouer contre eux sans frein à main, sans retenue, sans complexes, sans appréhension, mais ils sont meilleurs que nous, c’est tout. Après, sur un match, tout peut se passer. On n’y va pas en victime expiatoire pour se faire cartonner.

(…) Je n’envie pas vraiment les dirigeants du PSG. Paris est un club très sympa, comme ses dirigeants. Ils
n’écrasent pas de leur richesse et de leur suffisance leurs homologues
des clubs français. Ils sont charmants
. Mais, moi, je me dis qu’avec les
moyens qu’ils ont, je suis champion de France aussi, et j’ai à peine du plaisir…
Ce n’est pas péjoratif de dire ça, mais ils se sont achetés le titre. Jean-Claude
Blanc et Nasser (Al-Khelaïfi, le président parisien) seraient en
revanche fous de joie s’ils remportaient la Ligue des Champions.

Les blessés actuels :

(…) Oui, on a des blessés, mais bon, derrière je trouve qu’on a un effectif assez riche. Les garçons qu’on a actuellement donnent satisfaction. C’est dans un style un peu différent mais il ne faut pas s’arrêter sur des trucs comme ça. Avoir des blessés, cela arrive tout le temps. Une fois, c’est l’un, une fois, c’est l’autre. Je pense que les garçons qui vont jouer seront à la hauteur des absents, sans problèmes.

La Coupe d’Europe :

(…) L’Europa League, on a décidé qu’on n’allait pas la jouer… Je ne sais pas si on ne va pas déclarer forfait (rires). Plus sérieusement, on a déjà bien dit qu’on la jouerait à fond. Après, un mini-championnat à quatre, c’est vrai que, quand tu prends un mauvais départ comme ça nous était arrivés la dernière fois qu’on s’était qualifié, ça complique la suite. L’important, c’est de démarrer le mieux possible. Ensuite, il y a une dynamique qui se créé. En plus, Liverpool, c’est un club mythique. Je ne sais pas quelle est sa valeur actuelle. Tout le monde en fait des kilos sur le championnat anglais… Il y aura de la motivation pour nos deux priorités. Il n’est pas question de gérer. »