Aubuchou : « Je pense que le public bordelais est spectateur, mis à part les Ultras »

Speaker bordelais réputé (Union Bordeaux-Bègles et ex Girondins), Vincent Aubuchou a été sollicité par le site ActuFCGB pour témoigner, notamment, de tous ses ressentis de « chauffeur de stade » par rapport au(x) public(s) girondin(s).

« Je suis arrivé au sein de l’UBB lors de la saison 2009/2010 et, au tout début, je ne faisais qu’un rôle de chauffeur de stade à Moga. Lors de la première saison, en pro D2, l’affluence était très faible et mon travail était bien plus compliqué qu’il ne l’est aujourd’hui, car entre cette affluence réduite, les soirs de matchs glacials en hiver avec moins de 2000 personnes à Moga et un jeu compliqué… La tâche était rude ! Avec la montée en Top 14 l’année suivante, mes tâches se sont diversifiées. La confiance de mes dirigeants a été plus importante, à tel point qu’aujourd’hui, je suis un acteur des matchs à part entière. Je prépare le conducteur général de la rencontre en suivant bien les protocoles de la Ligue Nationale de Rugby et puis en ajoutant ma patte au déroulement, et je suis autonome sur le contenu des textes.

(…) Je suis à la base un footeux passionné par les Girondins. Lorsque j’étais tout jeune, mon père m’emmenait au stade et moi, plutôt que les joueurs ou le Virage Sud, j’observais Gaby (ndlr : ancien speaker des Girondins) en me disant qu’un jour je serai à sa place ! Le rugby occupe une place importante aujourd’hui dans mon quotidien de par les fonctions que j’occupe au sein de l’Union, mais j’ai toujours un regard attentif sur le FCGB. J’ai aussi été proche du club, puisque pendant plusieurs saisons j’ai occupé le poste de speaker avec Gaby. J’ai aussi fait la finale de la Coupe de France au Stade de France face à Evian T-G. Je gérais également l’animation de la tournée du club, qui est « le Girondins Tour », depuis l’été 2010. Aujourd’hui, je le dis sans aucune prétention, je sais que je repasserai par les Girondins !

(…) C’est bien connu : le public bordelais est difficile et exigeant ! (…) Je pense que le public bordelais est spectateur, mis à part les Ultras. Il faut donc bien prendre en compte ce critère-là quand on est animateur pour ce public. »