Brudieux : « On veut des produits pour tous »

Denis Brudieux, responsable marketing des Girondins de Bordeaux, était hier l’invité de la radio du club, GOLD FM, pour présenter la façon dont le club et son équipementier Puma travaillent sur l’enjeu des maillots. Comme vous allez le voir avec cette retranscription, rien n’est pris à la légère.

En fin de brève, nous vous proposons aussi une interview vidéo de Denis Brudieux datant de l’été dernier, où il présentait les maillots de la saison 2014/15 à venir, la dernière au Parc Lescure.

« Déjà, pour bien détailler qui est quoi, qui fait les maillots, et quelle est notre logique, il faut savoir que la passion est aussi là à l’intérieur du club, et pas qu’en dehors. Tous les gens qui travaillent au club sont, pour la plupart, des Bordelais passionnés par ce club, donc ils connaissent le club, ils en sont fans et ils ont aussi joué au foot. Ils savent bien de quoi ils parlent et expriment leur passion à travers leur métier. Deuxième chose : il y a une mission qui nous est donnée par le club. Moi, ça fait 18 ans que je travaille aux Girondins et Jean-Louis Triaud ne m’a jamais parlé d’argent quand il m’a recruté. Il m’a parlé d’image, d’engouement autour de notre club, de valeurs, de projet, d’histoire, d’environnement. Sa demande était claire : faire des produits qui parlent à l’ensemble de notre public, les enfants, les adultes, les femmes, les supporters, les sympathisants. Le but c’est que l’image et la représentation de l’ensemble de l’environnement soient au rendez-vous.

(…) Le timing pour créer les maillots, c’est un an et demi avant. Ça se passe très simplement, car pour le club un maillot c’est un emblème bien plus qu’un produit. Les Girondins vont donc donner un cahier des charges à leur équipementier, Puma, celui-ci est très simple : on veut des produits pour tous. Le but n’est pas que les 3 maillots plaisent à tout le monde mais que chacun puisse trouver un maillot qui lui plait. On demande un maillot transversal, qui plaira aux plus petits comme aux grands, un maillot un peu plus adulte, et un maillot un peu plus ado. Ensuite, on exige que les maillots véhiculent les valeurs qu’on veut voir : l’histoire, l’environnement, le public. A partir de ça, Puma travaille pendant 3-4 mois et nous soumet des maquettes sur papier. Après, je sélectionne et soumet au président ainsi qu’à la direction les maquettes qui me semble le plus correspondre à ce que le club souhaite. Le choix est fait de façon collégiale pour que Puma décline des premiers prototypes réels, amendés selon les défauts qu’on va trouver, avant les maillots définitifs. En général, lors de la saison « N moins 1 », on commence à parler de cette phase vers septembre – octobre. Les maillots de l’an prochain ont commencé à être évoqués et travaillés en septembre dernier, les maquettes papiers ont été validées par la direction il y a peu de temps, et là on attend les « proto » pour commander avant le mois de novembre. »