Bordeaux terre d’accueil de l’Euro


Une parade au parfum particulier sur
les terres du club français ayant produit le plus de gagnants de l’Euro, devant Lyon, Marseille, et bon nombre de noms ronflants du Vieux Continent.

Rappel des Girondins ayant soulevé le trophée du Championnat d’Europe.

1984 et 2000 en héritage
Avec un total de 9 joueurs vainqueurs de l’Euro alors qu’ils évoluaient en son sain, Bordeaux se classe directement à la quatrième position des plus gros fournisseurs de gagnants dans cette belle compétition, derrière le Bayern Munich (18), le FC Barcelone (15) et le Real Madrid (13). Une position flatteuse que le club doit en grande partie à la victoire des Bleus sur leur sol en 1984, alors que 5 joueurs (Giresse, Battiston, Tusseau, Tigana, Lacombe) régalaient au Parc Lescure
Les quatre autres appartenaient à l’épopée victorieuse des Bleus en 2000, marquée par cette finale mémorable remportée grâce à un but en or de Trézéguet face à l’Italie. On se souviendra d’ailleurs toujours du but salvateur de Sylvain Wiltord, alors joueur bordelais, pour offrir une prolongation aux tricolores. Micoud, Dugarry et le coach actuel, Ulrich Ramé, complètent aussi la liste.
Quels bordelais à l’Euro 2016 ?

Un seul espoir est permis côté français avec le nom de Mathieu Debuchy. Prêté par Arsenal lors du mercato hivernal, le latéral droit tricolore est à la lutte avec Christophe Jallet pour figurer dans les rangs de l’équipe de France. D’autres bordelais sont concernés par cet Euro 2016 : Jaroslav Plasil et Isaac Kiese Thelin, respectivement pressentis (fortement pour Jaro, faiblement pour IKT) pour représenter la République Tchèque et la Suède.
Longtemps blessé au talon, l’attaquant âgé de 23 ans, qui a retrouvé le chemin des terrains avec l’équipe première depuis quelques semaines, ne cachait pas ses ambitions à l’Euro. Déjà associé à Ibrahimovic, il rêve de disputer la compétition aux côtés du géant pour poursuivre son ascension, mais sa saison ratée ne joue pas pour lui. Même s’il a gagné, l’été dernier, l’Euro Espoirs avec les U21 de son pays.
Du haut de ses 34 ans et avec toute l’intelligence tactique qu’on lui connaît, Jaroslav Plasil reste lui un maillon fort d’une sélection tchèque en pleine renaissance. Et à en croire son agacement après la défaite face à Angers, aucun doute n’est permis concernant sa détermination.

On souhaite donc déjà bonne chance à nos joueurs, qui auront peut-être la chance de participer à l’Euro en France. En pensant aussi à Marc Wilmots, ex attaquant du FCGB qui commande la sélection belge.